Présent (es) : Marie, Elisa, Dominique, Luc, Julien, Romain, Jean-Luc, Xavier, Hervé
Changement de programme au dernier moment, nous avions imaginé nous rendre dans la combe des verts (dans les Aravis). La prudence compte tenu du risque d’avalanche, nous a contraint de nous « rabattre » sur notre notre fameuse Combe Suspendue .
Après avoir tergiversér sur les différents itinéraires pour nous rendre à la chèvrerie : col de cou, col de saxel, findrol…nous nous répartissons dans 3 véhicules. Il s’avère que la solution col de cou soit la meilleure à moins que ce ne soit lié à la motorisation, ou au talent de pilotage du conducteur
Bref, nous décollons tous les 9, motivés comme toujours, sous un ciel couvert mais par une douceur inhabituelle.
Quelques minutes après notre départ, nous constatons la présence de gouttelettes jaunâtres sur nos vestes, puis sur nos sacs. Tiens donc !
Nous progressons régulièrement mais sûrement. Quelques coulées sont parties laissant apparaître l’herbe verte. Nous sommes un peu seul au monde sous ce Roc d’Enfer. Durant cette sortie, nous croisons plus de chamois que randonneurs (4). Les dernières pentes sommitales se dévoilent et nous atteignons sans problème la crête marquant la fin de notre ascension.
La douceur et l’absence de neige nous invite à nous poser là, pour le casse-croûte. Luc nous gratifie d’un bouteille de vin sortie de sa « cave à dos », Jean-Luc ( la mémoire présente du club) nous rassure en nous précisant que cette tradition avait toujours existé. Tout cela bien sur avec modération pour profiter pleinement de notre descente !
Nos prédécesseurs nous laissent 2 belles traces originales illustrant un phénomène rarissime auquel nous avons la chance de pouvoir assister. Des nuages de sable venus du Sahara sont venus se déposer sur toute la région colorant nos montagnes alpines d’un ton sépia. Les photos prises n’auront, certainement pas besoin de filtres.
La qualité de la neige est, quant à elle, plutôt changeante, nécessitant vigilance et technique. Xavier maîtrise la technique tant qu’à la vigilance ! N’est ce pas Marie ?
Pour rejoindre notre terminus, nous empruntons les pistes de la station du Roc d’Enfer. Nous retrouvons là notre style de ski, notre aisance habituelle. C’est évident l’alpin c’est plus facile :)))))